Non, l’espérance de vie de l’être humain à l’état naturel n’est pas de 35 ans.

Cette idée selon laquelle l’espérance de vie humaine est très faible chez les peuples chasseurs-cueilleurs ou aurait été très faible à la “préhistoire” et que le progrès a permis de l’augmenter, s’appuie sur de nombreuses erreurs de compréhension des données scientifiques, et de tournures malhonnêtes prêtant volontairement à confusion dans la presse, dans le seul but de laisser penser que le progrès technique est indispensable et que votre longévité dépend seulement du progrès, la médecine moderne, menant à terme à la biotechnologie et au transhumanisme.

“L’homme préhistorique” : lequel ?
Le paléolithique n’est pas le néolithique.

Pour commencer, il est important de bien différencier le Paléolithique et le Néolithique.
Le primitivisme s’inspire du mode de vie PALÉOLITHIQUE et non néolithique.

Paléolithique : homéostasie (plusieurs millions d’années) = chasseur cueilleur nomade
Néolithique : rupture de l’homéostasie (-10000 à -3000) = début de la sédentarisation, agriculture, élevage, village, inégalités
Pour que vous visualisiez la différence en terme de durée, voici une frise. En réalité, le néolithique, à l’échelle de toute l’histoire humaine, ne serait même pas visible sur la frise : il aurait fallu que je fasse juste un trait quasi invisible. La pointe rouge, c’est notre histoire.
Attention : cette frise correspond à nos sociétés occidentales seulement.
Certains peuples chasseurs-cueilleurs contemporains n’ont pas été impactés par la révolution néolithique.
D’autres sont encore au stade équivalant au néolithique.
Cette frise donc ne concerne pas l’ensemble des sociétés humaines et les datations peuvent varier en fonction du moment où telle ou telle population s’est faite “néolithisée”.

Préhistoire”… Paléolithique ou néolithique ? Il faut préciser.

Lorsque nous entendons parler d’espérance de vie, il est évoqué “l’homme préhistorique” pour parler de l’homme du Néolithique, donc l’homme qui a commencé à se sédentariser, à changer d’alimentation, à travailler, à connaître de nouvelles maladies, des épidémies, la famine, mais également la guerre.

Vous comprendrez donc qu’il est extrêmement malhonnête de faire l’amalgame entre “l’homme préhistorique” et “l’homme du Néolithique”,
compte tenu du fait que la préhistoire comprend à la fois l’humain à l’état naturel pendant des millions d’années, et l’humain qui, très récemment, a connu la plus grande chute de toute son existence.

Rappel : l’espérance de vie n’est pas la durée de vie

L’espérance de vie est une moyenne peu significative. Si vous faites la moyenne entre un adulte mort à 100 ans et un enfant mort à 2 ans, vous obtiendrez une espérance de vie de 51 ans mais cela n’est pas représentatif de la longévité.

Aucune donnée fiable sur le taux de mortalité infantile au Paléolithique

Il n’y a absolument aucune donnée fiable sur la question de la mortalité infantile au Paléolithique mais toujours :
– un amalgame entre Paléolithique et Néolithique
– des suppositions transformées en fausse vérité : emploi de formulations telles que “devaient être” “probablement” liée à une image déformée de la “vie sauvage”.

Voyons les quelques causes principales de la mortalité infantile :

Toutes ces maladies n’existent pas à l’état naturel.

Quant à la prématurité, les causes sont :

– hypertension de la mère : alimentation et stress
– conditions socio-économiques pénibles : travail pénible, trajets longs
– consommation de drogues, tabac, alcool
– antécédents familiaux
– diabète, anémie…
– malformations foetales

Ces causes n’existent pas à l’état naturel.

Quant à la fameuse mortalité en couche :

– encore une fois, il ne faut pas confondre paléolithique et néolithique : l’organisation en village nécessite gestion des déchets, systèmes d’épuration de l’eau, proximité d’une population en constante hausse démographique = prolifération des maladies, faibles conditions d’hygiène + dégradation de l’alimentation + de plus en plus de conflits, instauration du patriarcat = grossesses difficiles
– aujourd’hui, les erreurs obstétricales sont la plus grande cause de mortalité maternelle
– il faut aussi prendre en compte le fait que la sélection naturelle jouait toujours sa fonction eugéniste : il n’y avait pas de maintien inconditionnel de la vie par des moyens ultra sophistiqués, donc les foetus non-viables étaient éliminés – encore que, il est impossible de savoir si c’était parfois le cas.

Vu la démographie humaine au paléolithique,
il est évident que la mortalité infantile était
faible sinon l’humanité serait éteinte depuis longtemps.

Il est strictement impossible de déterminer l’âge d’un squelette à des périodes si lointaines.

Pour obtenir des résultats significatifs d’espérance de vie, il faudrait un ensemble de fouilles représentant des centaines, voire des milliers, de squelettes bien conservés sur la plus courte période chronologique possible. Plus rarement, un échantillon plus petit peut être significatif si les différentes classes d’âge se répartissent selon des modèles connus, en postulant que la population était soit en expansion, soit en régression. « Dans la plupart du temps de tels ensembles n’existent pas »

Plusieurs méthodes ou indicateurs à partir d’un squelette (âge au moment du décès, nombre de naissance par femme…) considérés comme fiables ou prometteurs au milieu du XXe siècle, ne le sont plus au début du XXIe siècle. C’est le cas, par exemple, des lignes de croissance osseuse ou lignes de Harris (en) pour évaluer l’histoire sanitaire des tranches d’âge d’un individu, ou les cicatrisations osseuses de la symphyse pubienne pour estimer le nombre d’accouchements. De même, au delà de 40 ans, l’âge au moment du décès ne peut être évalué avec précision (savoir si le sujet est mort à 60 ans ou à 80 ans). Plusieurs critères utilisés en paléopathologie ne le sont pas en médecine légale où le niveau de preuves est plus élevé.

Selon le climat, l’alimentation, la génétique, déterminer l’âge d’un humain d’après son squelette à des périodes de plusieurs milliers à millions d’années est impossible. Le processus de vieillissement peut être complètement différent des nôtres : c’est-à-dire que, si nous avons surtout retrouvé des squelettes au taux d’usure comparable à celui de nos squelettes “jeunes”, cela ne veut pas forcément dire que les squelettes peu usés étaient jeunes selon notre échelle de temps de vie ; mais peut-être que le squelette restait en bonne santé longtemps.

Il est, malheureusement impossible de fixer l’âge précis auquel la sénescence commence [sur les squelettes, NDLR] (Susanne, 1986). L’hypothèse selon laquelle un gène spécifique provoquerait la sénescence est désormais obsolète (Schächter, 1998 ; Vaupel et al., 1998). Les études sur le phénomène de vieillissement accéléré (Dyer, Sinclair, 1998) montre qu’un seul gène ne peut provoquer le phénomène complexe de la sénescence. C’est l’accumulation des mutations qui induisent des effets délétères (Medawar, 1952 ; Rose, 1991) créant une accumulation de défauts et de lésions somatiques (Hayflick, 1998 ; Kirkwood, Ritter, 1998). En effet, si les fonctions courantes de réparation et de maintien des cellules sont moins bien contrôlées, cela induit une défaillance graduelle des fonctions physiologiques.

Du fait de l’interaction entre leur patrimoine génétique et le milieu environnant, la sénescence et son ampleur varient d’un individu à l’autre. Le statut socio-économique, par exemple, influence la mortalité par la différence en nutrition, la différence dans le développement des individus et l’exposition aux agents infectieux (Milner et al., 2000 ; Bielicki et al., 2001). Les plus fragiles meurent en premier, laissant une population résiduelle, qui, avec le temps représente une sous-population, constituée des individus les plus résistants (Kirkwood, Austad, 2000).

De plus, les individus dont le potentiel somatique a permis une plus grande longévité ne présentent pas nécessairement un squelette « âgé ». Un individu décédé jeune peut avoir un squelette usé, et un individu mort à un âge avancé, un squelette qui paraît jeune (Angel, 1984 ; Molleson, 1995), ce qui constitue un paradoxe ostéologique, décrit par Wood et al. (1992).

Estimation de l’âge au décès des sujets adultes à partir du squelette : des raisons d’espérer – Aurore Schmitt

Par exemple, il arrive que l’âge du squelette soit estimé en fonction de l’usure des dents, sauf que la santé buccale au paléolithique n’a strictement rien à voir avec la nôtre : les dents se conservaient très longtemps du fait d’une alimentation adaptée (sans parler de notre gène de repousse dentaire que nous aborderons plus tard).

“Le changement de régime alimentaire, comme de nouveaux modes de préparation culinaire (obtention de farine de céréale par meule à grains), modifie la santé buccale. La carie dentaire, par alimentation plus riche en glucide d’origine végétale, devient très fréquente. Ces troubles sont aggravés par des éléments abrasifs contenus dans la nourriture (poussières minérales dans la farine, provenant des meules en pierre).
Avec la domestication et l’élevage, la viande devient plus tendre, mais aussi plus grasse, riche en acides gras saturés, avec un risque athérogène, à la différence de la « viande sauvage » moins calorique et plus coriace (ce qui tonifie les gencives et nettoie les dents). “

Nous avons un instinct de soigner.

De base, la mère prend soin de son enfant : c’est la condition primordiale de l’émergence et du maintien de la vie. Par extension, nous avons cet instinct de prendre soin de notre prochain : nourrir, protéger. Le soin est une nécessité absolue pour la survie de l’espèce. D’ailleurs, le genre humain n’est pas le seul à pratiquer l’altruisme et l’empathie.

Selon Biraben, on ne sait à peu près rien des conditions sanitaires, et encore moins des idées médicales des premiers hommes (genre Homo) du début du pléistocène, il y a plus d’un million d’années. D’autres mettent en avant un « instinct de soigner » ou, pour une période plus récente, une « magie primitive », ceci dans le cadre d’une coévolution biologique et culturelle.

Pour Bariety, dans son ” Histoire de la médecine” (1963) : “L’instinct de soigner” remonterait “à la nuit des temps”.

Quoique controversée, une approche classique (début XXe siècle) est de décrire une « pensée médicale primitive magique », par analogie avec les peuples « sauvages » ou « primitifs » qui auraient conservé une médecine des origines où la maladie n’est pas distinguée du mal. Cette médecine serait déjà structurée en catégories telles que le diagnostic (reconnaissance du mal), l’étiologie (son origine), le traitement, et la prophylaxie (prévention du mal).

Cette médecine primitive ne fait pas de distinction entre le monde naturel et surnaturel. Les temps primitifs seraient marqués par la peur qui impose la cohésion sociale d’un groupe dans un environnement hostile. La conscience individuelle est liée à une conscience collective, marquée par la projection d’un imaginaire où les phénomènes observés sont personnifiés.

Effectivement, Lucien Lévy-Bruhl évoque aussi dans son ouvrage Mentalité primitive, le fait qu’il n’y a pas de différence entre nature et surnature et que le système de causalité est totalement différent : la pensée primitive est mystique. C’est-à-dire que, la cause des maladies est d’ordre mystique avant d’être mécanique. Les traitements de la maladie sont à la fois “rationnels” et “irrationnels” (mystiques) selon notre perception.

Le chaman ou guérisseur d’une tribu peut administrer de la cinchona, source de quinine, à une personne atteinte de fièvre de type palustre, tout en effectuant une danse d’exorcisme pour chasser les « mauvais esprits ». L’Homme moderne y voit une contradiction (rationnel /irrationnel), mais pour cette tribu, les deux sont indissociables. Il est donc nécessaire de considérer que la danse chamanique, dans ce cas, est un acte médical car il est perçu comme tel par la tribu en question.

Il y aurait alors une « efficacité magique » basée sur la suggestion et l’auto-suggestion collectives qui seraient l’ancêtre des psychothérapies dynamiques modernes.

Les chasseurs-cueilleurs ne connaissent pas la maladie telle que nous la connaissons, qui est le signe d’un déséquilibre. C’est la néolithisation qui provoque une émergence des maladies et de la hausse de la mortalité.

A l’état homéostasique du paléolithique, les “maladies” que nous connaissons n’ont pas lieu d’être. C’est la néolithisation du mode de vie qui fait émerger les conditions propices aux maladies, qu’elle compense par une hausse démographique exponentielle, qui génère de nouveaux problèmes sociaux : concentration de la population, organisation politique à grande échelle, gestion de stocks alimentaires et émergence des classes, contrôle de la natalité, perte de l’instinct à tous les niveaux…

Il est postulé que l’homme était en équilibre avec ses pathogènes, la maladie ne survenant qu’en situation de déséquilibre écologique (changement brutal de climat ou de milieu, manque de ressources alimentaires).

L’introduction de l’agriculture, la présence des animaux domestiques ou commensaux, la sédentarisation… favorisent les zoonoses, le parasitisme et l’accumulation des déchets près des habitations.

De nouvelles maladies apparaissent ou se font plus fréquentes, selon le niveau d’urbanisation ou la taille de population (groupes humains ayant des contacts très fréquents entre eux), entre 30 000 et 300 000 personnes selon la maladie. En Europe, ces maladies diffusent en général du sud au nord et de l’est vers l’ouest. Par exemple la domestication du chien serait à l’origine de la gale, de l’échinococcose, de l’ascaris chez l’homme, celle de bovidés de la rougeole et de la variole, celle du mouton et de la chèvre du charbon et de la brucellose, du porc du ténia solium, le cheval de la morve, le canard de la grippe, la proximité de rongeurs commensaux de la peste.

D’autres maladies sont facilitées par le fumier et les excréments humains utilisés comme engrais, comme la typhoïde et les salmonelloses. Le paludisme s’étend avec les voyageurs et les commerçants, outre les zones marécageuses ou les côtes lagunaires, les moustiques vecteurs se multiplient par l’irrigation des champs, la création de plans d’eau artificiels.

Au début du XXIe siècle, les préhistoriens estiment qu’au néolithique le taux de mortalité aurait augmenté du fait des nouvelles contraintes sanitaires issues de la sédentarisation (gestion des déchets, accès à l’eau potable…) mais que la population continue de s’accroître par un plus grand nombre de naissances (par obtention de plus de ressources alimentaires par l’agriculture et l’élevage).

Cet avantage démographique de la transition néolithique l’emporte sur les nouveaux risques sanitaires. Les pratiques de soins sont alors le témoignage social de l’adaptation humaine aux contraintes sanitaires d’un nouveau mode de vie, néolithique et protohistorique.

Les fractures osseuses que les archéologues peuvent trouver sur certains squelettes “préhistoriques” datent de périodes de conflits remontant aux grands affrontements de la période mésolithique (période charnière qui marque la fin du paléolithique) entre les chasseurs-cueilleurs et l’autre population extérieure invasive : en effet, ce changement a été provoqué par une cause extérieure mais nous en parlerons plus tard.
Les os des chasseurs-cueilleurs étaient beaucoup plus solides que les nôtres : ils n’ont pu se briser que par d’armes très tranchantes (hâches…) utilisés dans le cadre de conflits meurtriers.
Par ailleurs, les fractures osseuses peuvent se soigner sans intervention chirurgicale, par recalcification.

L’explication la plus courante de l’origine de la guerre est la croissance démographique avec compétition entre groupes humains pour le contrôle des ressources disponibles.

Nous nous permettons d’ajouter que les âges mentionnés dans la mythologie grecque atteignent plusieurs centaines d’années, et que dans la Bible, ce verset semble décrire la néolithisation avec la hausse démographique – et donne par ailleurs des indices sur les raisons de cette “chute” :

1 Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface de la terre et que des filles leur furent nées, 2 les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. 3 Alors l’Eternel dit: «Mon Esprit ne contestera pas toujours avec l’homme, car l’homme n’est que chair. Il vivra 120 ans.» 4 Il y avait des géants sur la terre à cette époque-là. Ce fut aussi le cas après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants. C’étaient les célèbres héros de l’Antiquité.

La vie naturelle implique une profonde connaissance des plantes médicinales et une auto-médication

Dans les sociétés primitives, les peuples disposent d’une pharmacopée illimitée : l’acquisition des connaissances relatives aux plantes est encore très mystérieuse mais Jérémy Narby a beaucoup travaillé sur ce sujet, notamment dans sa thèse Le serpent cosmique, l’ADN et les origines du savoir.

Le papillon monarque
adulte pond ses œufs
sur des plantes toxiques
pour réduire la
croissance de parasites
et les maladies chez
leur progéniture.

Quant aux Batooro (bantous de langue Toro), ils considèrent que l’utilisation des plantes médicinales traditionnelles par leurs ancêtres est née de l’observation animale. En effet, les animaux effectuent des soins médicaux sur eux-mêmes : cela s’appelle la zoopharmacognosie. Notamment, ils peuvent utiliser des plantes comme répulsifs à insectes.

La zoopharmacognosie est un comportement d’auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes.

Les données sur l’espérance de vie des peuples primitifs sont volontairement faussées par l’OMS, l’ONU, les ONG, la presse.

Si vous tapez sur Google “espérance de vie des Pygmées”, vous tombez encore sur ce fameux “35 ans”. Cette donnée est totalement faussée, d’une part par la confusion espérance de vie – durée de vie, et surtout par le fait qu’ils se basent sur des populations extraites de leur condition de vie originelle, forcées de se sédentariser dans des conditions extrêmement critiques.

Il y a la déforestation, la perte des forêts naturelles est une entrave énorme à la vie des pygmées qui vivent de ces forêts, notamment pour ce qui concerne leur médecine. Il y a une perte de la biodiversité. Or la pharmacopée des pygmées, c’est-à-dire leur système de soins, est basée sur la richesse de cette biodiversité. Si elle s’appauvrit, ça veut dire que c’est la qualité des soins des pygmées qui s’appauvrit aussi. Et en se dégradant, c’est le taux de morbidité, de mortalité qui augmente. Donc, les pygmées qui ne sont pas une population très nombreuse sont mis en danger.”Les données sont volontairement faussées par les organismes statistiques pour justifier l’interventionnisme au sein de ces populations qui ne demandent qu’à retrouver leur mode de vie dans la forêt – si tant elle qu’elle ne soit pas détruite.

Conclusion

Je pense que nous avons apporté suffisamment d’arguments pour démontrer qu’il est absolument faux de croire que l’on ne dépasse pas 35 ans à l’état naturel (chasse cueillette) :
– il est impossible de déterminer l’âge des humains dont le squelette appartient à une période lointaine dont les conditions internes (organisme, métabolisme, vitesse de croissance, processus de vieillissement) et externes (climat, pression atmosphérique etc) diffèrent complètement
– les causes de la mortalité (maladies, accidents, pauvreté, guerre) proviennent surtout des conséquences de la révolution du néolithique
– le mode de vie chasseur cueilleur garantit la satisfaction des besoins naturels
– l’instinct de soigner, présent aussi bien chez les humains que chez les animaux, pallient aux rares maux que l’on peut rencontrer à l’état de chasseur cueilleur : connaissance des plantes médicinales, pratiques rituelles d’auto-suggestion, pratiques médicales naturelles telles que les cataplasmes argileux…

Nous espérons donc que cet article aura permis d’évincer tous vos doutes concernant la santé et la durée de vie à l’état naturel. Il est important de prendre conscience que toutes ces croyances liées à la mortalité chez les “hommes préhistoriques” servent à consolider le mythe du progrès dans votre esprit et justifier l’intervention “humanitaire” chez les peuples premiers au nom de l’Indice du Développement Humain qui est une arnaque intellectuelle extraordinaire – nous y reviendrons. Il est temps de retrouver confiance en soi, en la nature et en la vie.



1 Comment

  1. Très intéressant et instructif, il y’a beaucoup de choses qu’on apprend et que la science et la recherche actuelle, contredisent.

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