Résumé :
Il existe déjà de nombreuses histoires sociales, culturelles, religieuses, économiques, techniques de l’alimentation mais aucune histoire ” politique ” de la table.
Que nous apprend l’alimentation préhistorique sur la division des sociétés ?
Que devons-nous encore aux conceptions politiques des tables mésopotamiennes égyptiennes, grecques ou romaines, au-delà de la question des banquets ? Comment et pourquoi les tables gauloises ont-elles été balayées par l’alliance politique entre l’église catholique et les nouveaux maitres issus des grandes invasions ? En quoi le système politico-religieux féodal a-t-il structuré durablement notre table ? pourquoi et comment la monarchie absolue a-t-elle du inventer sa propre conception de la table comme elle disposait déjà de sa musique, danse, architecture, des jardins à la française etc. ?, Quelles furent les conceptions révolutionnaires (89-93) de la table ? Pourquoi Robespierre avait-il par exemple aussi peur des grands banquets populaires ? Pourquoi la république a-t-elle imposé la pomme de terre contre ” l’arbre à pain ” (chataignier) ? Quelles furent dans l’histoire les grandes utopies alimentaires ?
Paul Aries, en douze chapitres, conçus à la façon des divers services d’une table, retrace une histoire politique de l’alimentation expliquant ” ce que manger veut dire ” du point de vue de la constitution d’une société, de ses rapports de pouvoir, de domination, etc.
( Premier Service : les tables préhistoriques, Deuxième Service : la table mésopotamienne, Troisième Service : la table égyptienne, Quatrième Service : la table grecque, Cinquième Service : la table romaine, Sixième Service : les tables gauloises, Septième Service : la table mérovingienne, Huitième Service : la table carolingienne, Neuvième Service : la table clérico-féodale, Dixième Service : la table de la monarchie absolue, Onzième Service : la table républicaine, Douzième Service : la table bourgeoise et en Sortie de table les grandes utopies alimentaires).
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